Les chemins du Bonheur
Extraits du ZEN MACROBIOTIQUE de Georges OSHAWA (1966)
Le bonheur, qui est le but de chacun dans ce monde, a reçu des Sages de l'Orient, il y a quelques milliers d'années une définition qui paraît encore grandement valable.
D'après eux, l'Homme heureux est celui (ou celle) :
- qui a une vie saine, longue et qui s'intéresse à tout
- qui n'a pas de soucis d'argent
- qui sait intinctivement éviter les accidents et les difficultés entraînant la mort prématuré
- qui comprends que l'Univers est ordonné à tous les degrés
- qui n'a pas le désir de briller au premier rang, ce qui provoque la chute au dernier, mais recherche le dernier , afin d'être mis pour toujours au premier.
La philosophie orientale enseigne le moyen d'atteindre ce bonheur sur tous les plans : individuel, familial, social. Elle ne cherche pas tant à expliquer la structure de l'Univers qu'à montrer comment nous pouvons réaliser pratiquement le bonheur. La plupart des grands personnages se sont faits eux-mêmes, par conséquent, l'éducation scolaire est inutile et il faut la proscrire (formatage...). L'Education professionnelle est faiseuse d'esclaves et la mentalité de l'exclave est incompatible avec le bonheur.
Dans ce guide, il a été évité d'exposer la philosophie Yin-Yang du Bonheur, le Jugement Suprême et les Clefs du Royaume des Cieux tels qu'ils ont été vus par Lao-Tseu, le Boudha Song Tseu et tant d'autres car de nombreux ouvrages existent déjà sur ces sujets. La compréhension intellectuelle de ces philosophies est, du reste, superflue si l'on n'arrive pas à vivre un jour de bonheur de temps en temps et de plus en plus souvent.
Si la conception orientale du bonheur vous intéresse, vous pouvez essayer la méthode macrobiotique (mot qui vient du grec "macro" qui signifie grand et "bios", vie, c'est à dire "technique de longue vie") pendant au moins une semaine ou deux. Oshawa la recommande après l'avoir enseigné pendant 48 ans, il est sûr qu'elle est le meilleur chemin vers le bonheur. L'autre voie qui consiste à se plonger dans les études intellectuelles et théoriques est longue, difficile et ennuyeuse.
Ne pas oublier que la philosophie orientale est pratique. Seule, une personne ignorante des méthodes médicales peut croire qu'on peut se procurer le bonheur du corps à l'aide de produits pharmaceutiques de plus en plus nombreux et d'opérations chirurgicales de plus en plus compliquées. La philosophie orientale est une discipline que chacun peut vivre avec plaisir quand et où il lui sied. Elle restaure la santé ainsi que l'harmonie entre le corps, l'esprit et l'âme, condition indispensable à la vie heureuse.
De la Santé à la Paix
Toutes les grandes religions sont nées en Orient, pays de la lumière. Grâce à elles, les peuples orientaux, surtout ceux de l'Extrême-Orient, ont vécu pacifiquement pendant des milliers d'années jusqu'à l'arrivée de la civilisation occidentale, c'est ainsi que le Japon a toujours été appelé le pays de la longévité et de la paix. Mais tout est sujet au changement dans ce monde flottant, les pays d'Asie et d'Afrique furent colonisés par la civilisation occidentale, leur pacifisme leur fit abandonner leurs traditions et adopter les manières de l'ouest. La civilisation importée devint de plus en plus puissante, les guerres devinrent de plus en plus cruelles et la civilisation scientifique est maintenant, la nouvelle religion de l'Humanité. Nous l'admirons beaucoup mais pouvons nous prétendre qu'elle s'accorde avec la vieille civilisation de santé, de liberté, de bonheur et de paix.
Oshawa a cherché longtemps à accorder ces deux civilisations et croira avoir trouvé le moyen de les combiner. Il pense que si les occidentaux se donnaient la peine s'appliquer la philosophie orientale, ils arriveraient à résoudre, non seulement de nombreux problèmes d'ordre scientifique et social, mais aussi les grandes questions comme celles du bonheur et de la liberté.
Le premier pas dans cette voie consiste à étudier l'alimentation orientale, base de la santé et de la vie heureuse et qui, au Japon, était considérée comme l'art divin de la vie. Cet art reposait que de nombreux principes, alors qu'en Occident, il paraît n'être guidé que par la recherche du plaisir, c'est-à-dire, par des mobiles assez bas. Ceux qui viennent de faire ce que l'on appelle "un bon repas" montrent, du reste, par leurs traits, qu'ils sont fatigués, sinon intoxiqués par les aliments trop riches qu'ils ont consommés ; leurs propos non plus ne témoignent pas non plus de la lucidité de leur intelligence. On voit ainsi que la santé et le jugement, liés, selon l'adage eurépéen de "l'esprit sain dans un corps sain", sont influencés par l'alimentation dont l'importance n'échappe plus à personne. Ce n'est pas que la nourriture orientale soit à priori meilleure que d'autres et celle que vous trouvez dans les restaurants chinois ou japonais d'Europe, quelquefois, très élégants, ne fait souvent appel qu'à vos idées primitives et obscurcit plus ou moins votre jugement suprême.
Les vrais maîtres des cuisines japonaises et chinoise préparent des plats, non seulement exquis pour ceux dont les papilles gustatives n'ont pas été abîmées par l'alcool ou les nourritures fortement épicées, mais capables d'affermir la santé et par la suite, le bonheur, conformément aux principes de la macrobiotique. Le régime des monastères Zen au Japon est, du reste, appelé "Syozin Ryori" ce qui veut dire "cuisine qui améliore le jugement".
Si l'industrie alimentaire en Europe et ailleurs pouvait produire une nourriture macrobiotique, elle accomplirait la première révolution de ce genre et mènerait la première guerre totale contre la maladie et la misère.
JE MANGE DONC JE SUIS.... mais qui suis je ? et qui je voudrais être ? solutions ....
http://lezenmacrobiotique.e-monsite.com/pages/le-zen-macrobiotique/page-1.html
http://lezenmacrobiotique.e-monsite.com/pages/les-bonnes-adresses/page.html
Ajouter un commentaire